17 Nov

Tué mystiquement lors de l’Abissa : Le corps de la victime saigne jusqu’à son enterrement

 

Jusqu’à ce qu’il soit enterré le jeudi 12 novembre 2015, au cimetière d’Azuréty dans la commune de Bassam, contrairement à un cadavre ‘‘normal’’, celui de Fidel n’a pas arrêté de saigner au toucher, selon des proches qui ont eu contact avec le maccabé.

 

Peu importe l’endroit du corps qu’on touchait, il saignait. Or, ce dernier n’avait aucune trace de blessure apparente. Et même si c’était le cas, les morts, même criblés de balles ne saignent pas. Chose donc extraordinaire et très étrange et défiant les lois de la logique.

 

Mais à entendre le témoignage des faits mis à jour par sa famille et ses proches, cela pourrait avoir une explication logique. En fait, Fidel, l’homme d’une trentaine d’année qui par sa fougue a réussi à intégrer le groupe de sécurité de l’Abissa, a été abattu de plusieurs balles lors d’un combat mystique très engagé, entre lui et les gardiens de la pure tradition N’zima, au cours de l’Abissa 2015 qui a pris fin le 8 novembre dernier.

 

Selon des membres de la famille du défunt que nous avons approchés, Fidel, un jeune Guéré, originaire de l’ouest de la Côte d’Ivoire, n’était pas à sa première tentative. C’est souvent lui-même de son vivant qui relatait avec fierté et à qui veut l’entendre, certaines de ses prouesses et victoires mystiques sur les vieux sorciers N’zima. Il arrivait même qu’à la suite de certains combats rudes, Fidel vomisse du sang plusieurs jours durant.

 

Exactement comme ce qui s’est passé au cours de l’Abissa de cette année. Mais une fois revenu à lui, il ne manquait pas de narguer publiquement ses ad- versaires mystiques. Une attitude d’effronté, très risquée en Afrique, pour laquelle Fidel a été plusieurs fois sermonné par ses parents, amis et connaissances.

 

Mais apparemment, Fidel le téméraire est resté fidèle à son indiscipline jusqu’au bout. Un comportement qui le caractérisait selon plusieurs témoignages. Car, en plus d’être un grand sorcier, Fidel est aussi un grand voleur, un escroc et un vagabond.

 

Pour ses parents qui remboursent en ce moment même une soome de 200.000 Fcfa que Fidel, avant sa mort aurait volé à un pasteur, « il était la plaie de la famille, un véritable bras mort qui ne nous faisait pas honneur.». A la fin de leur témoignage, ils nous ont même confié sans cacher leur joie, que la mort de Fidel a été pour eux un véritable soulagement.

 

Ange TIEMOKO
Source : Tribune Ivoirienne

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