Un homme de 33 ans a été condamné mercredi 1er juillet par le tribunal correctionnel de Versailles à trente mois de prison ferme, rapporte Le Parisien. Un mandat de dépôt a été prononcé contre le trentenaire qui était jugé pour avoir séquestré, frappé et agressé sexuellement une jeune femme vulnérable à son domicile de Mantes-la-Jolie (Yvelines), lundi dernier. Le prévenu avait rencontré la victime, considérée comme dépressive, quelques jours plus tôt à la gare en éloignant un homme qui l’importunait. Ce geste lui avait valu d’être invité à prendre un café. Mais le toxicomane a totalement changé de comportement les jours suivants, menaçant notamment de s’en prendre au petit ami de la jeune femme, relate le quotidien.

Une cinquantaine de messages menaçants

Lundi 29 juin vers 8 h, l’homme a dégradé la voiture de sa victime avant de l’appeler et de lui laisser au total 51 messages menaçants. Il s’est ensuite rendu au domicile de la jeune femme et l’a forcée à ouvrir en cognant avec violence sur la porte d’entrée. Selon Le Parisien, l’agresseur a empêché l’occupante des lieux de sortir, lui a frappé la tête sur le mur et le balcon. Il a également tenté de l’embrasser et a agressé sexuellement sa victime. Il a également menacé sa victime de « la brûler » et de la « jeter par la fenêtre », précise le journal francilien.

Le calvaire de la jeune femme a pris fin quand celle-ci est parvenue à appeler son ami. À l’arrivée de la police vers 18 h, les agents ont retrouvé la locataire prostrée sur le balcon. En garde à vue, le trentenaire n’a avoué que les dégradations de la voiture mais a nié le reste des accusations. D’après Le Parisien, le prévenu n’a même pas entendu le verdict prononcé par le tribunal. Il a été expulsé de la salle audience bien avant, car il n’arrêtait pas d’interrompre la présidente.

Source: ouest-france.fr