Tristesse et désolation se lisaient, hier mardi 28 mai 2013, sur les visages des habitants du quartier Sicogi-Konan Raphaël, en face du maquis « Vieux Gazeur », à Marcory. Situation consécutive à la mort tragique de Kouakou Ekra Pascal, étudiant occupant une pièce dans l’arrière-cour de l’appartement n°774. Le corps du jeune homme, né en 1989 à Samah (Daloa), a été découvert dans une marre de sang. Trucidé de plusieurs coups de couteau, avec des entailles à plusieurs endroits du corps. Que s’est-il passé pour que ce jeune homme qui passe pour être sans histoire dans son quartier, puisse connaître une aussi atroce fin ? Cette question demeure pour l’heure sans réponse. Ce que l’on sait est raconté par Mlle A.D, une camarade du défunt. 

Selon elle, la veille, elle était en compagnie de Pascal qui gère une cabine téléphonique à ses temps perdus. « C’est aux environs de 21h la veille, qu’on s’est quittés et je suis rentrée me coucher. Ce matin (hier mardi 28 mai 2013), ne le voyant pas sortir jusqu’à 9h, lui qui est pourtant si matinal, je suis allée aux nouvelles chez lui » indique-t-elle. A en croire A.D, en arrivant, elle trouve la porte du studio de Pascal entrebâillée. « Je me suis mise à frapper, mais sans aucune réponse. C’est alors que j’ai poussé la porte et j’ai découvert son corps gisant dans une marre de sang. Je me suis mise à crier et les voisins ont accouru », confie le jeune fille, en larmes. Pour l’heure, donc les mobiles et les auteurs de ce crime qui n’ont emporté que le téléphone-portable que le défunt utilisait dans sa cabine et le sac contenant la recette du jour, demeurent inconnus. L’enquête, ouverte par la police qui a effectué le constat d’usage, éclairera certainement, les lanternes.

FOFANA Mambé

Soir Info