27 Fév

Yopougon: À bord d’un wôrô-wôrô, un gang dépouille plusieurs clients

La grande commune de Yopougon est marquée par une nouvelle forme de délinquance. Celle-ci consiste, pour ses animateurs, à utiliser un wôrô-wôrô (taxi communal), pour commettre leur forfait. De quoi s’agit-il ?

Au nombre de trois, ces braqueurs d’un nouveau genre sillonnent les quartiers et les grandes artères. L’un d’eux, installé au volant, se fait passer pour le chauffeur de wôrô-wôrô, quand les deux autres jouent les premiers passagers. Ses doigts constamment en l’air, le klaxon en permanence, le chauffeur est à la ‘’recherche de deux autres clients’’. Lorsqu’il est hélé par les clients, il s’arrête comme tout bon chauffeur de taxi communal. Curieusement, il prend un seul client. Au cours du trajet, lui et ses acolytes dévoilent leur stratégie. Tantôt, ils demandent de bien s’asseoir ou de boucler la ceinture de sécurité (s’il est assis sur la banquette avant) tout en sachant qu’elle est défectueuse. Le client dont le souci est la ceinture de sécurité, ne se rend même compte que toutes ces manœuvres sont profitables aux bandits.

Et dans un geste dont ils ont le secret, ceux-ci détroussent discrètement le client de son portefeuille. Après leur forfait, subitement, le chauffeur décide de ne plus continuer le chemin vers la destination du client. Le client, qui veut comprendre, est éjecté du wôrô-wôrô en marche. Cette stratégie s’est répétée à plusieurs reprises, et des plaintes sont sur la table de presque tous les commissariats de Police de Yopougon. Tous ces services de Police s’organisent, particulièrement celui du 19e arrondissement. Des éléments se fondent dans la masse des usagers et bingo ! Ils tombent sur le fameux ‘’taxi’’, le lundi 24 février 2020.

Il est de marque Toyota Corolla et est immatriculé 5257 HJ 01, avec à son bord, le même gang, tel que décrit par de nombreuses victimes. Il s’agit de T.B.J.L., chauffeur ; de G.F.B. son collègue chauffeur, et de D.R. qui se dit commerçant. Ces trois bandits sont arrêtés et conduits au poste de Police. Sur place, ils reconnaissent les faits et soutiennent masquer une partie de la plaque d’immatriculation, pour ne pas se faire remarquer. .

M’BRA Konan

Source: linfodrome

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