10 Fév

Un mari saute dans le ventre de sa femme enceinte et la tue avec leur bébé

Une scène de ménage avec de dramatiques conséquences au bout, tient encore en émoi, Guédigboua, village de la sous-préfecture de Gboguhé, dans le département de Daloa. Un mari y a occasionné de façon brutale et violente, la mort de sa femme, qui pourtant portait une grossesse très avancée.

Sur ces faits, nos sources informent, en effet, que dans ledit village, vivent en couple les nommés Djolo Digbeu Jean-Martial et Liadé Alida. Les conjoints mènent une vie de foyer ordinaire avec des moments de parfaite entente, mais aussi, de désaccords. C'est du reste, inhérent à tous les couples. Ça n'a donc rien d’exceptionnel.

Mais les choses se gâtent plus tard, et le foyer prend du plomb dans l'aile. Surtout, depuis que Alida contracte une grossesse. Ce sont des querelles à n'en plus finir. Que reproche exactement l'homme à sa femme ? On ne le sait pas vraiment.

Ce qui est sûr, la vie dans ce foyer n'est plus, désormais, un long fleuve tranquille. Nonobstant l'état de future mère de sa concubine, pour Djolo Jean-Martial, c'est plutôt l'occasion de faire voir des vertes et des pas mûres à cette dernière. Et finalement, tout cela va aboutir à un drame.

En effet, poursuivent nos sources, dans la nuit du 27 au 28 janvier 2020, une énième mésentente éclate entre le couple. Les éclats de voix se font entendre dans leur maison, au point de tirer du sommeil des voisins immédiats dans le calme de la nuit. Tout comme, bien entendu, d'autres membres de la maisonnée.

Ces derniers tentent de raisonner ce mari déchaîné, prêt à en découvre avec sa femme. Certains recommandent à Djolo d'y aller doucement avec Alida, au regard de son état de femme enceinte.

Mais vraisemblablement, tout ça, le paysan s'en fiche. Et il va commettre l'irréparable. En effet, profitant de l'inattention des autres membres de la famille, l'homme, tels les célèbres karatékas Bruce Lee ou Jacky Chan, se lance dans un bond, avec un cri guerrier à l'appui. Les deux pieds en avant, il atterrit carrément dans la poitrine de sa femme, juste au niveau de son ventre arrondi.

La pauvre Alida, enceinte de huit (8) mois, s'écroule de tout son long sur le dos. Et sous la violence du choc, son futur bébé s'expulse de ses entrailles, avec la tête en avant qui frappe le sol. L'innocent môme est du reste tué sur le coup.

Liadé Alida la maman, n'est pas mieux lotie. Elle est mal en point avec une forte hémorragie. Des cris de détresse fusent de partout. Profitant de la confusion qui s'en suit, le lâche de mari prend pour sa part la fuite.

Malgré la nuit très avancée, le village est sur un pied. S'il n'y a plus rien à faire pour l'enfant né violemment contre-nature, il faut au moins, sauver la mère. A cet effet, on s'affaire malgré les difficultés financières, à évacuer, Alida qui saigne abondamment au centre de santé de Zoboua dans la sous-préfecture de Gboguédia.

Malheureusement ici, le plateau technique n'est pas relevé pour prétendre traiter un tel cas. La sage-femme se dit d'ailleurs incompétente, conseille aux parents accompagnateurs, de transférer plutôt la pauvre jeune femme au Chr de Daloa. Hélas, en chemin, Alida dont le pronostic vital est déjà largement engagé, rend l'âme.

Informé peu après de ce qui vient d’arriver à sa fille, le père de la défunte en état de choc, saisit les gendarmes. Ces derniers ouvrent une enquête en vue de comprendre tous les contours du drame. Et parallèlement, des recherches sont menées pour retrouver et mettre la main sur le mari fugitif, présumé auteur de l'uxoricide.

En attendant, aussi bien à Guédigboua que dans les villages environnants, on demeure sous le choc du double-crime.  

Julien LENOIR

Source: linfodrome

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