Les patrouilles nocturnes initiées pour le commissaire Tiégnon et ses hommes ont permis de mettre la main sur deux malfaiteurs, notamment Coulibaly Fousseny qui s’est endormi dans un maquis à Abobo Baoulé Extension 3, après avoir vidé des bouteilles de bière, vin et de liqueur, et le nommé Condé Ibrahim, 29 ans, se disant peintre en bâtiment et domicilié à Abobo Anador.
Coulibaly Fousseny, 42 ans, se disant mécanicien, domicilié à Abobo Kennedy, est un cambrioleur pas comme les autres. Il s’est nuitamment introduit dans un débit de boisson alcoolisée, à Abobo Baoulé Extension 3, non sans avoir fracturé la porte. Une fois à l’intérieur du maquis, il se sert à volonté. Il aligne bouteilles de bière, vin et liqueur, les unes après les autres. C’était sans compter avec les effets de l’alcool. Devenu ivre, il s’endort profondément dans le maquis jusqu’au petit matin.
Aux environs de 5h du matin, le propriétaire du maquis arrive sur les lieux et tire le cambrioleur de son sommeil. Devenu un peu lucide, après son coma éthylique, il refuse de se laisser faire par le maitre des lieux. Heureusement, au cours des rafles matinales à Abobo Baoulé Extension 3, les policiers tombent sur la scène. Interrogée sur la raison de leur empoignade, la victime explique que le cambrioleur Coulibaly Fousseny s’est introduit dans son maquis, par effraction après la fermeture dans la nuit et a bu différentes boissons. Devenu ivre, il s’est endormi jusqu'au petit matin. Interrogé à son tour, le saoulard n’a fait aucune difficulté pour reconnaître les faits. « Selon lui, après avoir fracturé seul la porte du maquis, il s’y est introduit, buvant vins, liqueurs et bière. Endormi par la forte dose consommée, il n’a pu se réveiller à temps pour se fondre dans la nature », rapporte une source policière.
Bien avant ce fait, l’équipe de patrouille a surpris, aux environs de 02 h du matin à la rue de bars à Abobo Té, un individu à moto, en pleine discussion avec un couple. A la vue des policiers, l’individu a démarré sa moto en trombe mais a été très vite rattrapé et maîtrisé dans la pénombre du terrain d’Abobo Té. Il s’agit du nommé Condé Ibrahim, 29 ans, se disant peintre en bâtiment et domicilié à Abobo Anador. Le malfrat se faisait passer pour un agent de la police criminelle.
Ramené devant le couple par le Commissaire Tiegnon et ses hommes, il ressort qu'à la fermeture de leur maquis, l’individu les a suivis à moto, avant de les interpeller sur leur identité et ce qu’ils avaient sur eux, se faisant passer pour un Agent de la PJ.
Selon le malfrat, en se faisant passer pour un Agent de la Police Criminelle, c’était pour vérifier leurs pièces d’identité et les fouiller, pour ensuite s’enfuir avec leur recette. Le faux policier qui était porteur d’une paire de ciseaux a été conduit au poste de police. Il ira s’expliquer devant ses ‘’collègues’’.
Adolphe Angoua
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