20 Nov

Yamoussoukro : Deux villageois atrocement tués à la machette, un autre grièvement blessé

La date du lundi 18 novembre 2019 restera longtemps gravée dans la mémoire des populations d’Alangba-N’Gbessou, localité située dans le district autonome de Yamoussoukro, où un individu présenté comme un aliéné mental, s’est livré à une véritable boucherie humaine, ce jour-là, occasionnant ainsi deux morts et un blessé grave. De quoi s’agit-il ?

Selon les informations de sources proches de ce triste dossier, il est environ 7 h du matin, ce lundi, lorsque les populations voient un individu entièrement nu, traverser le village. Les gens ont à peine le temps de se mobiliser en vue de le maîtriser, que l’étranger insolite, présenté comme un fou, disparaît très rapidement dans la broussaille. On ne se fait pas assez de soucis, puisqu’il n’était pas porteur d’une quelconque arme. Mais l’homme ne tardera pas à étaler sa capacité de nuisance.

En effet, à quelques encablures du village, le fou se retrouve face à un homme d’un certain âge qui s’apprêtait à faire cuire de l’igname en guise de petit-déjeuner, avant d’entamer les travaux champêtres. L’aliéné mental intime l’ordre au vieil homme de manger tout cru ses ignames. Dans l’attente de la réponse de son interlocuteur, le fou se saisit de la machette déposée à côté, et se met à taillader, sans autre forme de procès, son vis-à-vis. Cela fait, l’étrange individu devenu, subitement furieux, abandonne sa première victime dans une mare de sang et poursuit son chemin, cette fois, la tranchante machette au poing.

A quelques pas de là, le voilà aux prises avec un second villageois qu’il n’hésite pas à découper littéralement, tel un véritable boucher, puis un troisième qui subira le même triste sort. Si le premier, évacué d’urgence à l’hôpital, pour recevoir les soins, a eu beaucoup plus de chance, les deux dernières victimes dont on ignore, pour le moment, l’identité, à l’image de la première, ont, elles, succombé à leurs blessures. Informés de cette situation, les éléments des forces de sécurité se sont promptement déployés sur les lieux. Ils ont rapidement bouclé le périmètre, avant d’initier des patrouilles en vue de mettre le grappin sur le fou assassin, qui était toujours introuvable au moment où nous mettions sous presse.

Une enquête est ouverte à l’effet de situer toutes les responsabilités dans cette affaire qui alimente aujourd’hui les conversations à Yamoussoukro et dans les localités environnantes.  

Camille SIABA

Source: linfodrome

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