07 Oct

Abengourou / Insécurité : Des individus tabassent des Chinois avec des barres de fer et tirent sur eux

Deux opérateurs économiques chinois, probablement des frères répondant aux noms de Wu W. et Wu S. ont eu affaire des bandits armés, ces crapules qui n'enchantent personne. Et ils ont manqué de peu, de laisser leur peau dans cette agression violente, sauvage.

A en croire nos sources, les deux Orientaux travaillent en effet dans le domaine de l'extraction du métal précieux. Notamment, l'or. Et à cet effet, ils mènent leurs activités sur un site d'orpaillage situé à Zaranou, localité dépendant du territoire d'Abengourou. Et leur filon leur servait très bien en termes de gain financier.

Mais dans le courant du mois de juillet dernier, coup d'arrêt pour eux. C'est que le domaine de l'orpaillage est à présent truffé d'activistes de mauvais aloi. C'est une véritable jungle, où les coups bas se le disputent avec les crimes de tout genre. Les voyous d'orpailleurs clandestins ayant infesté le milieu avec les dégâts que l'on sait sur l'écosystème dévasté et le climat d'insécurité qui y est entretenu constamment.

L'État ne pouvait plus laisser faire. D'où un démantèlement tous azimuts par les agents des forces de sécurité, de ces sites. Des forces de sécurité qui dans cette mission régalienne, font bien des fois face à une résistance armée de la part de ces orpailleurs clandestins. Un gendarme a même été tué de manière atroce au nord du pays par ces quidams transformant leurs sites en véritables no mans land où une sorte de « Intifada » est lancée contre tout agent des forces de l'ordre « osant » y faire la loi.

C'est donc au nom de toute cette dérive observée qu'elles ne pouvaient plus laisser prospérer, que les autorités procèdent à la fermeture de ces sites. Et celui exploité par nos deux opérateurs économiques chinois à Zaranou, n'échappe pas à ce « nettoyage ». Il est donc interdit à l'exploitation et fermé. Et cela depuis un peu plus de trois (03) mois déjà.

Face à une telle situation, que faire donc ? Les choses sont à l'arrêt. Pas de job, pas de fric. Alors, Wu W. et Wu S. décident d'aller récupérer leurs engins et autres matériels, pour les mettre en lieu sûr. Au lieu de les abandonner aux intempéries qui sont sans doute en train de les endommager.

Ainsi, le lundi 23 septembre 2019, les deux Chinois se rendent à Zaranou en escale, avant de rallier immédiatement sur leur site d'exploitation. Malheur ! Sur place en effet, ils tombent sur un « comité d'accueil» d'une autre époque. Notamment trois individus armés de barres de fer et d'un fusil de type calibre 12. Ces quidams sur les dents, se ruent tout de suite sur les pauvres Chinois. A l'aide de leurs barres de fer, ils tabassent ces derniers qui terrifiés, oublient complètement leurs techniques de combat de « shaolin ». Les agresseurs n'en demandent pas mieux, pour les « rosser », non sans les dépouiller de leurs téléphones-portables et d'une importante somme d'argent.

Mais les criminels ne s'arrêtent pas là. En s'enfuyant, ils usent cette fois de leur fusil, pour ouvrir le feu sur leurs victimes. Wu.W plus chanceux, échappe aux tirs. Et c'est son compagnon Wu.S qui voit ses pieds et ses chevilles criblées de balles.

Plus tard, les malheureux sont découverts très mal en point. Évacués dans un premier temps à l'hôpital général d'Abengourou, les deux blessés sont par la suite transformés à bord de l'ambulance de cet hôpital, à Abidjan. Dans la capitale économique du pays, ils sont tout de suite admis dans une importante clinique médicale. Il est environ 25h du matin.

La police saisie, ouvre une enquête, en vue de retrouver les auteurs de la violente attaque.  

KIKIE Ahou Nazaire

Source: linfodrome

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