Une femme a été condamnée lundi à de la prison avec sursis pour avoir pratiqué -entre autres- des «eye ball tattoos» au Mans.
Une jeune Mancelle de 24 ans a comparu devant le tribunal lundi pour avoir pratiqué trois «eye ball tattoos». Strictement interdite en France, la pratique consiste à injecter de l’encre de tatouage dans le blanc de l’œil. Elle est apparue devant les juges, les yeux complètement noirs et le visage tatoué d’une large croix, de ciseaux rouges et du nombre 23, selon «Ouest France».
Avec son compagnon, décédé en 2018, ils avaient l’habitude de pratiquer leur «art» à domicile ou directement chez leurs clients. Le quotidien raconte dans ses colonnes qu’ils avaient même effectué un «eye ball» sur la table de la salle à manger de chez ses parents, après un repas.
"Aujourd’hui, il n’ose plus sortir dans la rue"
Fin 2018, l’Agence régionale de santé a reçu deux plaintes. «Après l’injection qui a duré quarante minutes, l’état de mon œil a empiré toute la nuit», raconte l’une des clientes. La prévenue se défend en expliquant qu’il s’agissait d’un «œdème temporaire», une réaction «courante après l’injection». «Ouest France» rapporte qu’un jeune homme, ayant servi de cobaye au couple, a été complètement mutilé. «Aujourd’hui, il n’ose plus sortir dans la rue», a rapporté le juge.
La jeune femme a été condamnée à un an de prison avec sursis, pour blessures involontaires et exercice illégal de la médecine. La profession de tatoueur lui est interdite pendant cinq ans.
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