Dans la nuit du lundi 8 avril 2013, un homme armé lance un assaut contre un hôtel, au quartier « Ananeraie », à Yopougon. Un assaut qui entraînera le péril de Tapé Déto Simon-Pierre, le malheureux gérant.

Dans la nuit du lundi 8 avril 2013, un homme armé lance un assaut contre un hôtel, au quartier « Ananeraie », à Yopougon. Un assaut qui entraînera le péril de Tapé Déto Simon-Pierre, le malheureux gérant. Selon en effet les explications fournies par nos sources sur ce drame, il est environ 23h, lorsqu'un individu tenant un gros sac en bandoulière, avance vers l'entrée de l'hôtel où est assis le co-gérant O.D, prenant de l'air comme on le dit. Et à quelques mètres de lui, l'inconnu qui marque un arrêt, ouvre son sac et en retire subitement une kalachnikov.

A la vue de la puissante arme à feu, O.D ne demande pas son reste. Il s'arrache de là et bat le pavé. Il va ensuite se planquer dans les toilettes de l'hôtel. Et c'est de là, qu'il suit la suite de la scène. Tragique.

De fait, l'homme armé qui pénètre au sein de l'hôtel, neutralise Tapé Déto Simon-Pierre, le principal gérant de l'établissement. Puis on l'entend sommer l'infortuné : « viens avec nous et donne tout ce que tu as ! ». Le malheureux n'a d'autre choix que d'obéir. Le scélérat lui arrache la somme de 40 000 F Cfa constituant la recette de l'heure.

Puis subitement, il met en joue Tapé Déto Simon-Pierre et l'exécute sans autre forme de procès, de deux coups de feu. Enjambant dans le couloir, le corps ensanglanté de la victime, le malfaiteur se tire des lieux. O.D, planqué totalement en nage et mort de trouille, peut enfin souffler. Il a échappé de peu au triste sort de son collègue. La police, informée, arrive sur place et après le constat d'usage, ouvre une enquête pour faire la lumière sur ce crime. En attendant, le corps de la victime est conservé à la morgue du Chu de Yopougon.

KIKIE Ahou Nazaire