Les populations du village de « Békipréa », dans la sous-préfecture de Daloa, sont encore sous le choc du drame qui s’y est produit le samedi 30 mars 2013. Un des leurs, répondant au nom de Béné Franck, âgé de 36 ans, a tué l’une de ses concubines du nom de Gnantin Josiane, 26 ans.

Selon les renseignements, c’est aux environs de 20h, qu’une vive altercation éclate entre Béné Franck et sa femme Josiane. Le mobile, une jalousie mal contenue. C’est que l’homme accuse sa concubine d’avoir un amant dans le village. Ce que conteste cette dernière qui lui demande d’arrêter ses accusations mensongères. Le paysan, ivre de colère, se rue sur la jeune dame et fait « pleuvoir » sur elle, des coups, les uns aussi violents que les autres. Malgré les cris, pleurs et supplications de la pauvre, Béné Franck frappe, frappe et frappe encore plus fort. Et là, tout d’un coup, on n’entend plus Josiane crier. Elle a la tête qui tombe sur le côté et est totalement inconsciente. Que se passe-t-il ? Béné Franck réalise qu’il est allé un peu trop loin. Aidé de deux de ses amis, il tente de réanimer sa femme. Impossible. 

Cette dernière, en réalité, est déjà morte. Alors, l’indigne mari prend la fuite. Rapidement, la nouvelle du drame se répand dans le village. Le chef alerte les gendarmes tenant un poste non loin de là. Ils se rendent sur place, font le constat et engagent des recherches en vue de retrouver le meurtrier. Plus tard, aux environs de 23h, Béné Franck est aperçu à l’orée de la bourgade par un des villageois qui lui demande de rentrer. Et qu’il n’a plus de soucis à se faire. Sa femme ayant été réanimée. Gros traquenard à la vérité. Ne le sachant pas, le criminel débarque à la maison. Les villageois qui l’attendent de pied ferme, l’appréhendent aussitôt et le livrent aux gendarmes. Ainsi, pour une jalousie mal contenue, Béné Franck attend d’assumer toutes les conséquences pénales de son nouveau statut de meurtrier.

Soir Info