Dans la soirée du mardi 11 décembre 2018, un corps sans vie est découvert dans la broussaille jouxtant le cimetière du village de « M'Badon », à Cocody-Riviera. Ce corps sans vie présentait des signes qui n'ont rien à voir avec une mort naturelle. Des riverains alertent la police.
C'est sans perdre de temps que des agents de police effectuent le déplacement pour le constat d'usage. Là, ils découvrent des blessures sur le corps sans vie. Notamment à la gorge où le pauvre homme porte une profonde entaille, allant quasiment d'une oreille à une autre. Le constat d'usage terminé, les agents des pompes funèbres, requis, se chargent d'enlever la dépouille pour la déposer à la morgue. du Centre hospitalier universitaire de Treichville.
Mais comment comprendre ce drame et qui est la victime? En effet, nos sources nous apprennent que le défunt est identifié, grâce à ses documents administratifs trouvés dans son porte-feuilles. Il s'agit de Souhalio Soumahoro, un chauffeur de 29 ans. Sur les circonstances de cette mort, en attendant les résultats de l'enquête des policiers, on pourrait pensé à un crime savamment planifié. Et non une attaque à main armée ayant mal tournée.
Vu que le porte-feuilles de la victime qui se trouvait dans l'une de ses poches n'a pas été emporté par les bandits. Alors qu'en général, même si leur acte s'est terminé dans le sang, avec mort d'homme, des bandits emportent toujours l’argent en possession de leurs victimes. Également, le téléphone-portable du chauffeur tué était encore sur lui. Ses tueurs ne l'ont curieusement pas volé. Face à tout cela, peut-on suspecter des bandits ordinaires ?
En tout cas, c'est quand même difficile à comprendre, le fait que les biens de la victime, pouvant pourtant intéresser tout malfrat, ont été épargnés.
Si donc l'acte n'émane pas de vulgaires scélérats, de qui alors peut-il l’être ? Le pauvre Souhalio Soumahoro est-il victime d'un règlement de comptes ? Si cela était le cas, des mains de qui et pourquoi ? On le voit, cette affaire est un véritable casse-tête chinois. Notamment pour les enquêteurs de la police, à charge de ce dossier. Mais ces derniers qui ont déjà fait preuve d’efficacité dans des cas tout aussi complexes, sont à l’ouvrage, pour faire la lumière sur ce crime.
Madeleine TANOU
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