Les malfaiteurs continuent d'animer à leur façon la vie à Abidjan. Agressant et spoliant de leurs biens, d'honnêtes citoyens. Le jeudi 14 mars 2013, c'est un officier en service à la Direction de la police criminelle, répondant aux initiales de K.N, qui est passé à la trappe, non sans être humilié.

Les malfaiteurs continuent d'animer à leur façon la vie à Abidjan. Agressant et spoliant de leurs biens, d'honnêtes citoyens. Le jeudi 14 mars 2013, c'est un officier en service à la Direction de la police criminelle, répondant aux initiales de K.N, qui est passé à la trappe, non sans être humilié.

Pour les faits, nos sources nous signifient que, ce jour-là, aux alentours 21h, l'officier de police, au volant de son véhicule de marque Honda, de type 4X4 immatriculé 6106 EV 01, se rend aux 2 Plateaux-Aghien où il entend rendre visite à des parents. Mais dans le périmètre du complexe « Las Palmas », là même où des hommes armés avaient, dans la nuit du lundi 11 mars 2013, tenté d'assassiner le Général Yao Brou Alain, Directeur de la formation et de l'Ecole nationale de police, l'officier voit surgir subitement quatre hommes armés de pistolets automatiques.

Ces derniers, les premiers à dégainer, ne lui donnent aucune occasion d'avoir une réaction quelconque. Ils le maîtrisent et lui arrachent d'importants biens. A savoir, deux téléphones-portables, un ordinateur-portable, la somme de 150 000 F Cfa et son arme de dotation, un pistolet automatique de marque Mab P15. Et lorsque les malfrats découvrent qu'ils ont affaire à un policier, ils décident alors de l'humilier. Et pour ce faire, ils battent sauvagement l'officier de police, en lui portant particulièrement de violents coups au visage.

Et la cerise sur le gâteau, c'est que les criminels inversent les rôles. Cette fois, ils se mettent dans la peau du policier qu'ils confinent dans la leur de vulgaire bandit. Et comment ? En liant les mains de l’officier de police avec ses propres menottes. L'abandonnant là, sur place, les gangsters se volatilisent dans la nature avec le véhicule de K.N. Le pauvre se débrouille comme il peut et saisit sa base.

A en croire toujours les informations, des collègues lui viennent en aide en lui ôtant les menottes. Et les recherches entamées plus tard, permettent de retrouver sa voiture garée dans une rue, à Angré-8ème Tranche. Des enquêtes sont en cours pour retrouver ses agresseurs. Et Dieu seul sait, à quoi ces derniers doivent s'attendre.

KIKIE Ahou Nazaire 

linfodrome.com