On savait que les bandits sévissaient un peu partout. Mais aller le faire jusque dans les locaux de l’École nationale de la police, à Cocody, c’est la preuve patente de leur détermination à toute épreuve. De fait, nous disent nos sources, le samedi 29 décembre 2012, aux alentours de 15h, l’adjudant A.O, détaché au bureau des sports au sein de l’École nationale de police, se rend à son service. Et là, il constate avec étonnement, que la porte du bureau est défoncée.

Et à l’intérieur du local, un matériel non moins important, est porté disparu. Volé par les auteurs de la destruction de porte d’entrée. Il s’agit d’un appareil-vidéo portable. Un appareil nous dit-on, d’une valeur marchande de 150 000 F Cfa. L’adjudant donne tout de suite l’alerte. En un rien de temps, pratiquement toute l’école est en branle. On vient constater les faits. Mais alors, qui est l’audacieux cambrioleur ? C’est la question que l’on se pose.

En tout cas, pour nombre de personnes, ce n’est certainement pas un civil qui peut avoir le courage de pénétrer jusque dans les locaux de l’École de police, pour y exercer son « talent ». En clair, le voleur se trouve au sein même de tous ces flics. Et pourtant, tous montrent patte blanche. Alors, si tous se disent innocents, qui donc a fait le coup ? C’est la question principale. L’enquête ouverte, permettra donc de le savoir.

Mais franchement, c’est une honte dans tous les cas. Honte parce que le forfait est commis au sein d’une structure qui en premier, est pourtant concernée par la sécurité des biens et des personnes. Une vraie défiance qui réclame alors que les locataires des lieux, relèvent un peu plus, le niveau de leur formation. Une honte également, s’il advenait que le cambrioleur est un pensionnaire de l’École de police. Car il demeure impensable que ceux-là même qui sont chargés de veiller sur l’application de la loi, se conduisent comme des hors-la-loi.

Soir Info