31 Oct

A la suite des violences : Des gardes pénitentiaires aux arrêts

Des gardes pénitentiaires dont le nombre ne nous a pas été précisé, ont été mis aux arrêts. Cela, suite aux violences survenues à Daloa, les mardi 14 et mercredi 25 octobre 2017.

Cependant, ils sont gardés à la Maison d’arrêt et de correction de Daloa, leur lieu de travail. Il convient de rappeler que dans l’après-midi du mardi 24 octobre 2017, un chauffeur de taxi a été tabassé et blessé grièvement par un groupe de gardes pénitentiaires qui l’accusaient d’avoir fait une fausse conduite. Il a été évacué dans une clinique. Mais des rumeurs vont le donner pour mort, quelques heures plus tard.

Ce jour, la tension monte et les chauffeurs garent leurs véhicules. Cependant le calme s’installe, plus tard. Mais le mercredi 25 octobre 2017 , les collègues du chauffeur rangent leurs véhicules pour, disent-ils, en découdre avec les gardes pénitentiaires de la maison d’arrêt et de correction de Daloa.

Très tôt le matin, la violence éclate. Les chauffeurs de taxi, appuyés par des jeunes de la gare routière, érigent des barrages de fortune sur la voie principale et ferment « la voie qui part du commerce à la gare de Guessabo ». Peu après 7h, des véhicules de transport et personnels en provenance de Man sont bloqués pendant de longues heures. Des tirs commencent à retentir du côté du ‘’Commerce’’ de la ville.

Et là, c’est le sauve-qui-peut. Des blessés sont enregistrés; des voitures sont caillassés et des motos sont volées. Toutes les structures économiques et administratives se vident de leurs occupants. Les rues sont désertes et les marchés paralysés. Des policiers et gendarmes prennent position devant le Tribunal et les banques de la ville.

Junior LENOIR (Correspondant)

Source : linfodrome.com

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