La tension était vive, hier à daloa. des affrontements ont éclaté aux environs de 14h entre les chauffeurs de taxis communaux et les gardes pénitentiaires.

Selon une source sécuritaire, un chauffeur de taxi aurait fait une fausse manœuvre devant le véhicule des gardes pénitentiaires qui transportait les prisonniers au tribunal de daloa. Non contents, deux gardes pénitentiaires descendent, armes au point, et intiment l’ordre au chauffeur de leur remettre son permis de conduire.

Pendant les chaudes discussions, un des gardes brise la vitre avant du taxi. Les gardes pénitentiaires tabassent le chauffeur avant de l’embarquer directement pour la prison. « Cinq autres chauffeurs qui sont venus au secours ont été saisis et mis aux arrêts. C’est pour cela nous avons garé tous les taxis. Les gardes pénitentiaires ont commencé à tirer en l’air à la gare en présence de leurs chefs. Un d’entre eux a forcé l’entrée dans le cercle où les chefs étaient en train de nous calmer et a poignardé un chauffeur à trois coups au niveau du cou et sur le flanc gauche. Nous sommes rentrés en grève suite à ces casses perpétrés sur plus de trois taxis par les gardes pénitentiaires. Pour l’heure, nous avons eu trois taxis saccagées, plus cinq chauffeurs arrêtés du c avec un taxi maitre grièvement blessé. un responsable de notre syndicat est aussi a été également blessé », a déclaré un chauffeur de taxi.

A la suite de ces événements, les chauffeurs ont dressé des barricades sur les voies principales au quartier commerce et au niveau du rond point pour réclamer la libération de leurs camarades arrêtés. « Nous ne voulons plus voir les gardes pénitentiaires devant la cour d’appel où ils escroquent les passagers sous prétexte que ces derniers salissent le caniveau qu’ils seraient entrain de surveiller. nous ne voulons plus les voir », lâchent en chœur les chauffeurs surexcités. un précaire calme est revenu aux environs de 18h grâce à l’intervention des gendarmes.

Les taximen ne veulent pas reprendre le service ce mercredi tant que leurs camarades ne sont pas libérés. des rencontres se sont tenues hier entre les syndicats des transporteurs et les autorités politiques, judiciaires et militaires locales pour ramener la paix.

Eustache Gooré Bi
Source : Notre Voie