Crime rituel ou banditisme ? En tout cas cette découverte macabre embarrasse plus d’un à Bouaké, précisément au quartier ‘’sagabo sport de Dar-es-salam II’’. En effet, le corps sans vie d’une jeune dame avoisinant la quarantaine, a été retrouvée décapitée dans une plantation de manguiers.

Selon notre informateur, les faits remontent au samedi 30 avril dernier. Où cette pauvre dame a été retrouvée dans les feuillages des manguiers. Comme activité quotidienne, la victime avait pour habitude de parcourir la brousse à la recherche de fruits, fagots, etc., qu’elle revendait sur les marchés. Et le jour du drame, elle s’est aventurée vers 11h à cet endroit. Ce, pour amasser des fruits et fagots.

Contre toute attente, pendant plusieurs heures, elle est restée introuvable. Ses connaissances inquiètes, investissent les lieux en vain. Ce sont des gamins qui feront la découverte macabre. A leur grande surprise, ils découvrent la jeune dame dans un bain de sang.

Les parties intimes (seins et sexe) et sa tête amputées. C’était la consternation totale. « Nous connaissons physiquement cette femme sans connaitre son nom. Elle a l’habitude de parcourir la végétation à la recherche de fagot et souvent des mangues qu’elle nous vendait… C’est vraiment dommage pour sa famille. Qu’est-ce qu’elle a pu faire pour mériter ça ? Vraiment je n’ai plus de mot à dire, ça me dépasse. Le criminel doit être sévèrement punit », s’indigne notre informateur qui réside à Bouaké.

Une enquête a été ouverte pour homicide. Cela, afin de situer les responsabilités. Faut-il le rappeler, cette pratique est devenue monnaie courante dans la capitale économique, Abidjan. En mars et avril dernier, des corps sans vie avec des parties intimes emportées, ont été découverts à Abobo. Précisément dans les quartiers Marley, Bocabo et Sagbé.

A.COULIBALY
Source : Le Sursaut