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Bien qu’il n’ait pas les moyens financiers, K.S., 30 ans et sans profession, tient absolument à se marier. Pour cela, il va réussir l’exploit de commettre trois vols successifs.

Le futur marié était posté devant une cour quand passe un vendeur ambulant de parfum. K.S. hèle le commerçant qui s’empresse de répondre à l’appel de son client. Il prend une bouteille de parfum à 1500 FCfa et explique au vendeur qu’il dispose d’un billet de 10.000 FCfa qui se trouve dans sa chambre, à l’intérieur de la cour.

Il demande et obtient du commerçant la somme de 8.500 FCfa représentant la monnaie. Il rentre dans la cour pour prendre le billet en question pendant que le commerçant l’attendait à l’entrée.

Plusieurs minutes passent sans que le client ne donne signe de vie. Il a simplement traversé la cour, qu’il n’habite d’ailleurs pas pour se retrouver dans la nature. K.S. atterrit au domicile de sa tante, une vendeuse de pagnes.

Celle-ci est au marché. Sa fille de 13 ans rangeait quelques pagnes dans une cuvette pour rejoindre sa génitrice. Occasion rêvée pour le mis en cause pour faire une seconde victime. Il fait savoir à la fillette qu’il est de plain-pied dans les préparatifs de son mariage.

Il vient donc acheter des pagnes à cet effet. Il assure disposer d’un billet de 10.000 FCfa dans sa poche. Il demande donc à la gamine de se rendre au marché pour prendre la monnaie auprès de sa mère. Il se garde cependant de remettre le billet de banque à la fillette.

Celle-ci s’exécute. Avant son retour, le prévenu avait disparu avec les pagnes de son choix. Le voilà devant la porte d’un infirmier. L’agent de santé avait garé sa moto sous un abri, laissant la clé de contact sur l’engin. C’est donc avec une facilité déconcertante que le voyou enfourche l’engin pour prendre la clé des champs.

La troisième victime saisi immédiatement les mécaniciens motos chez qui, souvent, les voleurs d’engins vont proposer le butin. Le voleur a eu la malchance de se rendre dans le garage où l’infirmier vient à peine de donner des consignes relativement à la disparition de sa moto.

On ne pouvait que l’arrêter pour qu’il réponde de ses actes devant la justice. Il écope de 2 ans de prison.