Cela fait 8 ans que je vis avec ma femme, Josiane. Elle a 39 ans et moi, 34. C’est vrai que ce n’est pas chose courante que dans notre société la femme soit plus âgée que son mari. Mais dans notre cas, ça a été le coup de foudre dès notre première rencontre et j’ai eu la certitude qu’elle était la femme de ma vie. Mais le fait de vaincre mes mauvaises habitudes, n’a pas été simple. En tant que célibataire, passer d’un tel stade à celui de conjoint, vivre désormais à deux, avec ce que cela comporte de contraintes, j’ai dû faire des efforts. D’abord pour me séparer de mes anciennes «go». Ensuite, me responsabiliser. 

Devenu stable, j’ai fait venir ma nièce et mon cousin pour qu’ils vivent avec nous. Après 5 ans de vie commune, Josiane et moi nous nous sommes mariés. Et depuis, nous vivions en parfaite harmonie. Jusqu’à ce qu’un moment donné, je constate un changement. Nos relations ont commencé à se dégrader. Je ne pouvais dire si c’était de ma faute ou si cela venait d’elle, mais quelque chose n’allait pas vraiment. Chose que je n’ai pas comprise. Car lorsque j’ai connu ma compagne, elle était plutôt libérée, toujours présente, on faisait l’amour régulièrement. Mais depuis un moment, nos rapports s’étaient espacés. Il y avait comme une disparition du désir chez elle. J’ai essayé de comprendre. Et puis, j’ai mis cela sur le compte de la dépression, la fatigue du boulot, etc. Pendant tout ce temps, je n’ai pas été voir ailleurs. Pas parce que je n’avais pas des envies, mais je considérais que je ne pouvais pas lui faire ça. C’était elle ma femme et non une autre. J’étais aussi persuadé qu’il en était de même pour elle. Je lui faisais confiance…

Les jours passaient. Un après-midi, après avoir pris un pot avec des potes, je suis rentré. En arrivant à la maison, j’ai constaté que la télé était restée allumée, mais il n’y avait personne au salon. J’ai compris que Josiane était sortie, car les enfants ne pouvaient pas se permettre de laisser allumée la télé ainsi en sa présence. Je me suis dirigé vers la chambre. Et quand j’ouvre la porte, c’est le choc. La chose la plus inimaginable: mon cousin et ma nièce, en train de forniquer sur le lit ! Notre lit conjugal. Le comble, c’est qu’ils ne se gênaient pas de le faire devant notre fille. Une innocente d’à peine trois ans ! Je pouvais tout imaginer sauf ça.

Comme on le dit, les grandes douleurs sont muettes. Sous le choc et la colère, je n’ai pas pu prononcer un seul mot. J’ai pris ma fille dans mes bras et je suis ressorti de la chambre en bouclant la porte derrière moi. Je voulais que Josiane vienne les voir dans cet état. Qu’importe même s’ils prenaient le temps de se rhabiller, je voulais qu’elle en soit témoin et que, de leur côté, les deux coupables comprennent à quel point leur faute était grave et impardonnable. Quand ma femme est arrivée, elle a pleuré en voyant les deux fornicateurs qui, une fois ’’cuisinés’’, ont reconnu qu’ils n’en n’étaient pas à leur premier forfait… Ce jour-là, j’ai cru que la colère allait me rendre fou.

J’ai demandé aux deux amants de quitter mon toit. Mais ma femme a eu pitié d’eux et a souhaité qu’on leur pardonne. Ce qui m’a le plus remué c’est le fait de savoir qu’ils l’ont fait sur notre lit. Un manque de respect que je ne pouvais accepter. Quand bien même j’ai pris le soin de remplacer le « lit de la honte », j’avais des pannes sexuelles pendant mes relations intimes avec ma femme. J’en ai terriblement souffert, car j’avais l’impression que des intrus nous observaient. Et je n’arrivais pas à libérer mon esprit pour me consacrer à elle. Je ne la voyais plus comme ma femme, mais comme une femme, parmi tant d’autres. Et comme je ne conçois pas l’amour sans sentiments, j’avais peur de perdre petit à petit cet amour que j’avais pour elle.

Après une affreuse période de déprime, j’ai repris le dessus, me disant que cela ne devait pas gâcher ma vie, et surtout ma relation avec ma femme. Depuis cette histoire, curieusement, Josiane a semblé, elle aussi, avoir été transformée. Elle est redevenue plus attentionnée à mon égard. J’ai retrouvé la femme que j’ai connue à nos débuts. Entre temps, mon neveu et ma cousine sont retournés chez leurs parents. Je les ai fait partir et engagé une nounou pour s’occuper de nos enfants. Car ma femme m’a donné une deuxième fille. Aujourd’hui, le plus important pour moi, c’est ma famille.

Source : topvisages.net