La gent féminine est de plus en plus présente sur le terrain de la criminalité pour défendre le triste label de l'insécurité_ Ces jeunes filles égarées s'associent à la racaille pour troubler la quiétude d'honnêtes citoyens_ Ce fut le cas dans la matinée du lundi 6 octobre 2014, à Yopougon_

A en croire les renseignements, à Adjamé où elles se retrouvent ce jour-là, dame K_K qui est commerçante et dame A.L qui elle, est couturière, empruntent très tôt le matin, un taxi-compteur transformé pour l'occasion, en wôrô-wôrô, vu qu'outre le chauffeur, y sont déjà installés deux autres clients, a savoir, une jeune fille et un homme_

Le taxi ainsi chargé, prend tout de suite le chemin de Yopougon-Siporex, la destination de tous, Mais voilà qu'une fois le taxi parvenu à la Rue Princesse, les deux autres clients, qui en fait, sont des faux, exigent de la commerçante et de la couturière, tous leurs biens_

Dans le cas contraire, elles vont chèrement payer un éventuel refus, Les pauvres dames croyaient trouver dans le chauffeur de taxi, un secours, Erreur, elles se sont gourées_ Parce que ce dernier est clairement de mèche avec les deux scélérats qui se mettent à rouer leurs victimes de coups, dans le but de les dépouiller de force_

Et là, pour le bonheur des malheureuses, vint à passer à tout hasard, le sergent de police Y.A, en service dans l'un des commissariats situés dans la zone sud d'Abidjan, Ce dernier qui tombe sur la scène, intime l'ordre aux trois agresseurs, de ne faire aucun geste_

Mais le taximan réussit tout de même à s'éjecter de son véhicule, pour prendre la fuite_ Ses présumés complices que sont S_ Abdoulaye et S_ Mariam, moins chanceux, sont appréhendés et conduits au commissariat de police du 16ème arrondissement.

Le taxi de marque Toyota, de type Corolla, immatriculé 6240 FU 01, abandonné par son chauffeur en fuite, est également conduit dans le même commissariat de police, Une enquête y est aussitôt ouverte_

KAN

Soir Info