Chants, danses, art de la parole: la ville de Saïoua a abrité la première édition du festival culturel « Yocolo Môna », un rendez-vous culturel visant à valoriser la culture Bété.
« Je suis bété d’origine malinké, ce festival doit nous permettre de vendre notre patrimoine, de faire connaitre notre culture et nos valeurs ancestrales », a expliqué samedi le promoteur de ce festival, Dosso Kassou, président de l’ONG Sandji, résidant aux Etats-Unis.
Poursuivant, il a relevé que, «Yocolo Môna » qui signifie la joie dans le cœur du peuple du canton Yocolo, se veut un creuset de la valorisation culturelle ».
Les festivaliers venus nombreux participer à cette rencontre culturelle ont été confronté à l’exigüité de la place publique, démontrant l’engouement des populations à cette édition du Yocolo Môna.
Au total 18 artistes du terroir ont présenté les rythmes du terroir Bété, en vedette, le « tohoulou » qui selon le président du comité d’organisation, Yoro Elvis, doit être vulgarisé au profit des jeunes générations.
Le tam tam parleur a lancé des messages de paix, de cohésion et du vivre ensemble à ce festival qui a aussi donné la part belle aux masques.
bop/gak