En concert, le samedi 13 février, au palais des congrès du Sofitel hôtel Ivoire, l'artiste Nigériane Ayo - son non à l'état civil est Joy Olasunmibo Ogunmakin a livré des messages de fraternité et de rassemblement.

Pour ce concert organisé par 2A Consulting, en partenariat avec l'opérateur de télécommunications Orange, elle a réchauffé la salle avec ses titres qui oscillent entre soul et rap. Fruit de plusieurs métissages, elle est en réalité allemande, d'origine tzigane roumaine et nigériane Ayo a appelé à briser les barrières entre les peuples.

«Nous sommes tous fils d'un même créateur. Le partage, l'amour, le pardon doivent être à cet effet notre mode de vie. Que nous soyons jaunes, noirs ou blancs, nous sommes tous frères égaux. De ce fait, il ne doit y avoir aucune frontière terrestre qui puisse nous différencier. Il ne doit plus avoir de visas entre l'Europe et l'Afrique. Nous devons tous circuler librement parce qu'enfants d'une même terre», a-t-elle martelé.

«Considérez que ce spectacle est une sorte de prière que nous allons adresser à Dieu pour un monde plus juste et équitable», a-t-elle ajouté. Transmettant son espoir dans des lendemains qui chantent. «Dans toutes mes chansons, il y a toujours l'espoir. Quand j'écris une chanson, c'est pour me sentir mieux. Quand j'écris une chanson, je la joue et puis je pleure. Mais ce sont des larmes positives», a traduit Ayo.

Entre paroles fortes et musique, le public a ainsi pu se délecter des titres «Down on my knees», «gravity at last», «Bellie-Eve,...

M.A.
Source : L'Expression