Révélé aux téléspectateurs ivoiriens à travers Dimanche passion, animée par Barthélémy Inabo Zouzoua, Let me Gnagne, de son vrai nom Jean Paul Boua, qui vit depuis des années à Grand-Bassam, n’est pas au mieux de sa forme.

Dans ses sketches à la radio et à la télévision ivoiriennes, Let me, comme l’appellent ses amis, avait l’art d’imiter le parler des Sénégalais au point que beaucoup le prenaient pour un ressortissant du pays de Macky Sall. Depuis quelques mois, une toux ‘’bizarre’’ le fait promener dans les hôpitaux. En vain!

À l’en croire, bien que les examens n’aient rien révélé, il a été mis sous traitement de la tuberculose. Mais la toux persiste. Depuis deux mois, il a du mal à s’alimenter, à cause de son œsophage en feu. ‘’Le médecin dit que mon œsophage s’est rétréci’’, affirme-t-il. Avant d’ajouter qu’on y a prélevé un liquide pour examen, tout comme son poumon qui contiendrait de l’eau.

Aujourd’hui amaigri et avec quatre enfants à charge, Let me soutient ne plus avoir de moyens pour continuer les examens afin de connaître le mal dont il souffre. Quand on lui demande comment il fait pour vivre, il répond :’’ C’est la grâce de Dieu’’.

C’est pourquoi il se tourne vers des âmes charitables aux fins de lui venir en aide. C’est en 1992 qu’il fit son apparition sur le petit écran, appelé par Barthélémy Inabo dans le cadre de son émission Dimanche passion.

Ce, après un passage à Radio Côte d’Ivoire en compagnie d’animateurs célèbres : Doh Ouattara et Paul Kouamé. Malheureusement, son contrat prend fin avec le coup d’Etat manqué de 2002. Depuis, livré à lui-même, Jean Paul Boua vivait de petits contrats ici et là avec les organisateurs des spectacles, jusqu’à ce que cette maladie qui le ronge à présent l’oblige à rester à la maison.

SYLVAIN NAMOYA
Fraternité Matin