« Je crois au manioc, tout puissant sauveur des galérés.
Créateur du foutou et du Placali et en son fils unique le garba qui est né du manioc.
Déterré, entassé dans un sac, il a souffert dans la broyeuse.
A été pressé sous le poids des pierres posées sur lui.
A été cuit à la vapeur.
Est monté au marché dans des paniers.
Est assis à la droite du poisson thon et du doux piment.
D’où il viendra sauver les étudiants, les élèves, les célibataires, les veuves et les galérés.
Je crois au manioc, en sa multiple transformation, en son effet dans le ventre et en sa grande consommation. »
Amen !