Bernadette, son épouse, veille sur l’ancien footballeur, Jean-Pierre Adams, sept jours sur sept.
C’était, avec Marius Trésor, l’infranchissable « garde noire », la défense centrale des Bleus dans les années 70.
Révélé au Nîmes Olympique, cet athlète venait de remiser ses chaussures à crampons et formait de jeunes footballeurs quand le drame est survenu. En 1982, Jean-Pierre Adams doit subir une banale intervention chirurgicale du genou.
Mais une succession d’erreurs médicales va le plonger dans un état végétatif dont il n’est, à ce jour, toujours pas sorti.
Après son séjour à l’hôpital et un an dans un centre de rééducation, l’ancienne vedette du ballon rond est retournée chez elle.
Et depuis, son épouse Bernadette, aidée par une aide-soignante et un kiné, veille sur lui, tel un ange gardien.
Chaque jour, elle lui fait sa toilette, le rase et l’habille, sans oublier de le lever de son lit pour lui éviter les escarres.
Celle que leurs deux fils, Laurent et Frédéric, qualifient de «sainte », a fêté le 70e anniversaire de son homme dans la maison familiale, à Caissargues, dans le Gard.
Sa seule crainte ? « Partir avant lui. »
Claude LEBLANC
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