07 Juil

Après les petits pompiers et les pkôclés, voici les garçonnières !

Plus discret, mais très en vogue actuellement à Abidjan, le phénomène des garçonnières n’est autre que la copie conforme des petits pompiers chez les garçons et des pkôclés chez les jeunes filles. Sauf qu’ici le mode opératoire change. Plutôt que ce soient les jeunes hommes qui se déplacent vers les «gnangny», cette catégorie de femmes riches et en manque de sensations charnelles fortes en échange d’argent, c’est désormais tout le contraire.

 

Vedette Magazine a infiltré le nouveau système. Z.D est un styliste-modéliste. Pendant ses temps de loisirs, il organise des rencontres entre «gnangny» et jeunes garçons piles. Il en parle sous le couvert de l’anonymat. «De par ma position de styliste et modéliste, je suis régulièrement en contact avec ces grandes dames communément appelées « gnangny ».

 

Certaines d’entre elles, n’hésitent pas à me demander de leur trouver de jeunes garçons bien membrés et endurants, pour chauffer leur lit dans la discrétion la plus totale. Tout comme des jeunes désœuvrés m’approchent très souvent pour me demander les mêmes services et il m’arrive quelques fois de satisfaire leurs besoins».

«Au contraire des hommes qui ont la possibilité d’aborder une femme en pleine rue sans que cela ne constitue un évènement, nous les femmes d’un certain âge et d’une certaine classe sociale ne pouvons pas nous le permettre. Mais quand on est dans son coin et qu’on a perdu son mari par exemple, ou qu’il est en mission prolongée ou qu’il préfère sa maitresse à vous ou qu’il est malade ou qu’il est devenu faible au lit avec le poids de l’âge ou tout simplement impuissant, que nous reste-t-il à faire ? Contrairement à nous, les hommes ont la possibilité de se payer facilement une prostituée à n’importe quel coin de rue pour satisfaire leur libido, quand ils sont dans l’un des cas que j’ai cités plus haut. Pour l’équilibre des choses, je me suis inscrite aux abonnées toujours présentes au phénomène de garçonnière, qui n’est autre que la nouvelle appellation des petits pompiers. Des copines et moi, avons aménagé dans une maison dans laquelle nous recevons des jeunes garçons de nos choix respectifs. Leurs recrutements se font en toute discrétion via les réseaux sociaux et les magazines people qui ont tous une rubrique coeur à prendre». Ces propos sont d’une dame qui n’a pas souhaité dévoiler son identité.

 

A.B, vigile de son état est un autre acteur important du phénomène des garçonnières. Il se laisse aller à des confidences. «Mon patron vit en Europe et je suis l’unique gardien de sa résidence d’Abidjan. Il vient une ou deux fois par an en Côte d’Ivoire. Et souvent, mon salaire qu’il est sensé m’envoyer chaque mois via les organismes de transfert d’argent se fait attendre pendant des mois et des mois. En pareille circonstance, j’ai tous les problèmes du monde pour me nourrir. C’est pourquoi j’ai accepté de collaborer quand j’ai été approché par trois «gnangny » aux fins de transformer quelques chambres de la résidence de mon patron toujours absent, en garçonnières. Ces grandes dames disent être en sécurité à cet endroit, puisqu’elles ne risquent pas de se faire surprendre, ni par leur propre mari, ni par un proche de leur conjoint dans un hôtel classique. Ce n’est pas bien, mais je suis bien obligé de recourir à cette méthode pour survivre, en attendant que mon patron change sa façon de me payer», explique A.B.

 

Quant à M.T, promoteur immobilier, il se frotte les mains. «Plutôt que de faire de la location classique, j’ai plusieurs studios, appartements et villas meublés à Abidjan que je loue pour un jour, une semaine, un mois voire plus. L’essentiel de mes client(e)s sont des dames qui y viennent rencontrer des hommes qui ont souvent l’âge de leur arrière petit fils, et c’est très bien payé en ce qui me concerne. Elles disent affectionner mes différentes maisons pour leurs côté discret et intimes qui font penser à des domiciles privés».

 

Konaté Fansé
Source : Vedette Magazine

Nouchi.com © 2000-2013 Weblogy Group Ltd. Tous droits réservés.

Connexion

Facebook API keys need to be provided to have Facebook connect work