L’Église du christianisme céleste de Côte d'Ivoire, dirigée par le révérend pasteur Ediemou Blin Jacob, se porte bien.

Pour preuve, une bougie a été vendue à 1,7 million de F Cfa à l'occasion de la 34ème édition de la fête des moissons, célébrée le dimanche 30 novembre 2014, à la paroisse-mère Saint Raphaël de Vridi. En plus de la bougie, un bidon de miel a été acheté, par un fidèle, à hauteur de 1,5 million de F Cfa. Le sel, le panier de fruits et l'eau ont été achetés respectivement à 750.000 ; 700.000 et 650.000 F Cfa.

La fête de moisson n'avait pas connu autant de succès depuis quelques années. Le révérend pasteur national était donc très heureux de savoir que les fidèles célestes ont compris désormais ce qui est important pour l'avancement de l’œuvre du prophète fondateur de l’Église du christianisme céleste, Samuel Biléou Oshoffa. D'où leur présence massive à cette fête de moisson qui était placée sous le thème « Du droit de Dieu, de la reconnaissance et du recommencement nouveau».

Profitant de ce grand rassemblement et de la présence de nombreux dignitaires religieux, le chef du diocèse de Côte d'Ivoire, Ediémou Blin Jacob, a recadré le débat en affirmant qu'il demeure le seul interlocuteur des chrétiens célestes de Côte d'Ivoire. Il a rappelé à tous ceux qui voulaient l'entendre, qu'à l'instar des pasteurs Bada au Nigéria et Agbaossi au Bénin, c'est à lui que le prophète fondateur de l’Église a remis le bâton de commandement, pour diriger les brebis de Côte d'Ivoire. Personne d'autre ne peut prétendre être le chef du diocèse de Côte d'Ivoire.

Pour le révérend pasteur, cette forfaiture ne passera pas. Parce que selon lui, les autorités ivoiriennes détiennent le nom du représentant légal de l’Église du christianisme céleste de Côte d'Ivoire. Et ce, après avoir diligenté une enquête, en 2003, au Nigeria et au Bénin. Une enquête qui avait démontré qu'il était le chef de l'église du christianisme céleste de Côte d'Ivoire

Elysée YAO