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29 Nov

Bongouanou : des coupeurs de route braquent 2 véhicules massa, 3 taxis et une dizaine de motos entre 2 villages

Au nombre de 5, des coupeurs de route ont sévi, dans la soirée du dimanche 27 novembre 2022, entre Banabo et Kinimokro où ils ont braqué 2 véhicules massa, 3 taxis et une dizaine de motos.

Des individus sans foi ni loi communément appelés ‘’coupeurs de route’’ qui braquent des véhicules sur certaines routes ivoiriennes et détroussent les passagers de leurs biens et des numéraires ont opéré, dans la soirée du dimanche 27 novembre 2022, entre Banabo et Kinimokro, à moins d’une dizaine de kilomètres de Bongouanou, dans la Région du Moronou.

Une embuscade après Banabo

Au nombre de 5, selon une victime contactée, ces individus avaient tendu une embuscade, un kilomètre après Banabo, en allant vers Kinimokro. Notre source qui avait enfourché sa moto et quitté la ville voisine de Dimbokro, aux environs de 17h20, a fait une escale à 17h50, à Bouadikro, pour prendre un repas et aussi récupérer le colis de sa tante, un pagne. Après une demi-heure de causerie avec sa cousine, il a enfourché sa moto.

Une dizaine de minutes lui a suffi pour atteindre Banabo. Mais environ un kilomètre après ce village, il aperçoit un véhicule massa, garé dans la pénombre. En fait, c’était un véhicule déjà braqué par les mauvais garçons. Sous la menace de leurs armes, une kalachnikov et un fusil calibre 12, ils avaient contraint tous les passagers à se coucher entre le véhicule et la broussaille.

Une fois au niveau du véhicule, notre informateur nous apprend que les coupeurs de route sont sortis de la broussaille et ont commencé à faire des tirs de sommation, l’obligeant à marquer un arrêt.

« De loin, j’ai vu un véhicule massa, garé. Ils avaient déjà braqué le massa qui venait surement de Kinimokro ou N’guessankro. Moi, je partais à N’guessankro. Je me suis dit que c’était un massa qui était en panne et j’ai commencé à ralentir pour voir. Quand je suis arrivé à quelques mètres, ils sont sortis de la broussaille et ils ont commencé à tirer. C’est là que j’ai compris que j’avais affaire à des coupeurs de route », raconte-t-il.

Sur le champ, les quidams lui ont demandé d’où il venait. C’était en fait une diversion. Ils ont ouvert le sachet contenant le pagne de sa tante avant de le lui arracher. Non satisfaits, ils exigent l’argent. « J’avais 87 000 francs cfa sur moi, ils ont pris et m’ont donné un coup de cross sous l’œil. Le coup a fait sauter mes verres et a cassé le casque », dit-il, avant d’être contraint à se coucher comme toutes les autres victimes, pendant au moins 45 minutes.

Tous les autres véhicules qui avaient le malheur de tomber dans cette embuscade subissaient le même sort. « Au moment où ils vous fouillent, quand ils entendent le bruit d’un engin, ils se mettent dans la broussaille. Quand l’engin arrive à leur niveau, ils sortent de la brousse et commencent à tirer, ils t’intimident et t’arrachent tout », confie-t-il.

Plusieurs véhicules, dont un autre massa, 3 taxis et une dizaine de motos sont passés à la trappe des malfaiteurs. Après leur forfait qui a duré environ une heure, selon notre source, les 5 individus ont mis le voile. Mais bien avant, ils ont crevé les pneus de tous les véhicules et motos.

« On a entendu une moto démarrer dans la broussaille à côté. C’était eux. Ils ont pris la direction de Banabo. C’est comme ça qu’on s’est tous levé. Chacun s’est cherché. Ils ont même percé les pneus des massas et taxis. Moi, ma moto, ils ont versé le carburant, avant de partir », souligne-t-il.

A en croire notre source, les malfrats avaient un accent des habitants d’un pays limitrophe et remettaient les biens et l’argent de leurs victimes à un certain ‘’général’’, sans doute le chef du gang. Ils sont repartis les bras chargés puisque le dimanche est jour de marché de N’guessankro où il y avait aussi une manifestation dénommée ‘’Ahouaman’’.

Source: linfodrome

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